15 janvier 2008
It's a free world !
de Ken Loach
3/5
Cette chronique sociale semble si familière des shémas Loachien (sur le thème de l'insertion professionnelle) que l'on s'interroge sur l'originalité d'un tel nouvel épisode. Or, effectivement il y a bien originalité, mais je dirais qu'elle est maladroitement romancée (car peut-être trop démonstrative). On subit alternativement l'identification compatissante plutôt prévisible et les perturbations induites par les renversements moraux de l'héroïne. Comme chez tous les grands cinéastes contemporains de cette veine naturaliste et sociale (Dardenne, Tavernier) l'extinction du dernier plan, toujours à priori anodin, imprime rétrospectivement toute la puissance au film, et cet exemple ne dément pas la tradition. Mais dans son nouveau constat sur le capitalisme, Ken Loach a (peut-être pour la première fois) effacé toute trace d'idéal, et c'est sans doute l'information essentielle à tirer.
Publicité
Publicité
Commentaires
J
A