Les toits de Paris

d'Hiner Saleem 2/5 Ce film quasi muet essore jusqu'à la moelle tout le misérabilisme de la condition sociale d'un vieil homme sans le sou qui survit dans une vétuste chambre de bonne. Cependant, cette lourde charge est contredite par le soutien humain de deux personnages féminins qui frôle une dévotion sans réserve, au delà même de ce qu'un amour traditionnel accomplirait. Les quelques envolées lyriques finales de la mise en scène paraissent si décalées du naturalisme noir et désespéré qui gangrène tout le film qu'elles en annihilent finalement tout l'esprit. Le résultat est pour moi beaucoup plus incongru que touchant.

Comments

[Julien]

Sauf que ma "critique" n'a absolument aucun intérêt en comparaison au film (et encore je comprendrais qu'elle en prenne si je la vendais dans un journal). Il serait plus judicieux (intelligent?) d'expliciter ce qui ne va pas dans mon argumentation.

[Abraham]

"Mon mail n'est-il pas écrit assez gros pour me le dire directement ?"

En ce cas, à quoi sert la partie commentaire? à te dire combien tes critiques sont magnifiques? J'ai eu le besoin de dire publiquement combien ta critique est misérable, tout comme toi t'as eu le besoin (l'orgueil?) de la publier. Voilà tout.

[Julien]

Mes commentaires sont moins des critiques (dans le sens commun journalistique) que les résumés sincères de mes impressions. Mais si cela est si misérable, à quoi sert-il d'avoir besoin de le souligner publiquement ? Mon mail n'est-il pas écrit assez gros pour me le dire directement ?

[Abraham]

Puisque tu évoques le misérabilisme de la condition sociale d'un vieil homme sans le sou qui survit dans une vétuste chambre de bonne, j'ai envie de surligner le misérabilisme de ta critique. Pourquoi tu mets ça en ligne?