3 mars 2008
Let there be blood
de Paul Thomas Anderson
5/5
Peut-être l'illustration musicale représente-t-elle le plus pertinemment l'impact créatif du cinéma post moderne. C'est sur ce terrain précisément que j'aurais surtout tendance à vouloir rapprocher ce film du mythique Scarface de De Palma, au delà du mimétisme de la destinée de leurs deux anti héros, mais par rapport à cette continuelle mise en perspective sonore, à la fois envoûtante et terriblement ambiguë, jusqu'à nous plonger les yeux grands fermés (clin d'oeil personnel à Kubrick même si c'est à Altman qu'est explicitement dédicacé le film, signe que le registre référentiel est pleinement consenti) dans l'oppression de leur naufrage. Et il y aurait encore tant à dire...
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