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Carnet de films
1 novembre 2007

La forêt de Mogari

18808454

de Naomi Kawase   2/5

Je suis autant surpris que déçu par les intentions de la cinéaste, même si je lui reconnais toujours un talent intact dans sa manière de filmer. Au-delà de toute la sincérité et l’humanisme qu’on lui prête sans hésitation, je pense que le discours de ce film sur le deuil est faible et caricatural. « Aussi beau qu’un film de Miyazaki » annonçait l’une des critiques françaises vantée dans la bande-annonce. Cette remarque (tout à fait stérile) trahit à revers le profond manque de relief de l'oeuvre. Si l’on peut presque faire abstraction de mon impression durant les trois premiers quarts du film, je pense que le dénouement final si démonstratif l’actualise entièrement à lui seul.

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Commentaires
J
L'expression "Beau comme un Miyazaki" en parlant de ce film est pour moi complètement à côté de la plaque. Il n'est pas question d'attaquer l'animation de Miyazaki (qui fonctionne plutôt bien), mais cette pseudo comparaison dans la beauté : peut-être sur les vertus de la nature, de la forêt. Si on aime Miyazaki parce que la nature est simplement "belle" c'est plutôt navrant non ? Il me semble même que tout oppose Miyazaki et Kawase... Pour le coup cette remarque est l'arbre qui cache la forêt (soit le vide).<br /> <br /> Les absurdités de ce blog ne s'arrêteront sans doute pas prochainement tout simplement parce que son auteur n'en voit aucune puisqu'il est systématiquement sincère. (D'ailleurs cette remarque en elle-même est objectivement absurde puisque la réponse allait de soit). On remarquera également que je ne me force jamais à dire les choses pour faire du remplissage, c'est ce qui explique la grande disparité dans longueur et dans l'approche thématique de mes remarques.<br /> <br /> Sur le dernier Cronenberg je n'ai presque rien dit et surtout pas quelque chose d'impliquant. Ce qui ne sera jamais un objectif, je ne vends rien, je n'ai pas de rédaction ni de lectorat à satisfaire. Sans doute que ce cinéaste me fascine beaucoup moins que Woody Allen par exemple. Cela est assez facile à déceler dans mes remarques non ? Si on s'enflammait pour n'importe quel objet artistique ça serait très louche selon moi. Par contre je ne vois pas de rapport entre absurdité et caricature. Il me semble que l'un pousse vers la subjectivité déséquilibrée tandis que l'autre vers la norme la plus commune.
E
En quoi être beau comme un Miyazaki trahirait un manque de relief ? Surtout quand cette phrase sort d'une bande annonce française ? Où s'arreteront les absurdités de ce blog ? Je ne parle même pas de la caricaturale critique du Cronenberg...
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