21 octobre 2007
Avant que j'oublie
de Jacques Nolot 4/5
Autoportrait rude et lucide, jamais misérable. La lente digression qui camoufle le désespoir d'un homme miné par la maladie et le vide affectif. Il parle continuellement aux autres, mais on le sait inexorablement seul. Crudité corporelle, quotidien morne répétitif, il n'y a plus d'issue romantique. Alors peut surgir cette dernière image, recours stupéfiant, presque glaçant. C'est cela la beauté ?
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